Les litiges fonciers perdurent à Tivaouane Peulh. Après les affrontements de la semaine dernière à la cité Enseignants entre bandes armées et les populations qui ont occasionné l’arrestation de quatre enseignants, le collectif des impactés monte au créneau et demande la libération immédiate des leurs. Ils dénoncent le silence des autorités compétentes.
Les enseignants affirment que l’essentiel des problèmes dans cette localité concerne l’Extension de Tivaouane Peulh. Selon eux, elle devait couvrir une superficie de 51 ha, mais au finish elle est autorisée sur 28 ha en 2014. Et à cette date, presque toute la surface est occupée soit par des coopératives d’habitat ou des particuliers.
Toutefois, le collectif révèle qu’Oussou Dia avait tenté de régulariser les 15 ha par voie de bail, mais il a été rattrapé par l’autorisation de lotir sortie en 2014 qui attribue définitivement les 28 ha à la mairie de Tivaouane Peulh.
“Sur les 28 ha de l’extension, mise à part la Cocehas et la famille de Ndiaga Guèye qui occupent ensemble 6 ha, les 22 ha restants sont cédés aux citoyens et aux différentes coopératives par El hadji Dia dit Ousso”, déclare M. Ba, président du collectif.
Avant de rajouter : “La coopérative des policiers dirigée par Bassirou Ndiaye a acquis 1 ha 1 a 74 ca auprès d’El Hadji Dia dit Ousso. En dehors de l’extension, certains habitants ont acquis leurs parcelles d’El Hadji Dia. C’est le cas de la cité Agnès (3 ha). C’est en 2012 que Oussou Dia a obtenu une délibération par la délégation spéciale portant sur 15 ha (voir l’acte). C’est sur la base de cette délibération qu’il a cédé à tout ce beau monde les surfaces citées. Nous constatons qu’il a dépassé les limites des 15 ha attribués par le maire d’alors.”
Pour éviter des querelles interminables, les enseignants disent avoir proposé deux démarches. À savoir, aborder le travail portant sur l’état des lieux des occupations sur l’extension de Tivaouane Peulh et environ. Le premier travail portera sur la délimitation de l’extension de Tivaouane Peulh dont ils disposent déjà les coordonnées. Mais ils n’ont pas obtenu gain de cause.
Ainsi, ces derniers interpellent le maire de Tivaouane Peulh à jouer son rôle afin de régler définitivement ce foncier.