Le procès du meurtre d’un déficient mental, tué de sept (7) coups de machette, a été jugé hier devant la Chambre criminelle de Mbour. Les faits remontent au 29 mars 2022, renseigne L’Observateur.
A la barre, l’accusé, S. Ndour, raconte la bagarre qui a viré au drame, poursuit le journal : « Le Baye Faal fait sa ronde quotidienne dans les villages voisins de la commune de Fissel à la recherche de l’aumône. Il croise le chemin d’E. Faye, déficient mental. »
Le prévenu explique que ce dernier l’a provoqué. A l’en croire, ils en sont venus aux mains, et cours de la bagarre, ce dernier lui a asséné de violents coups de poing à la bouche et au nez. C’est ainsi, dit-il, « décidé à laver l’affront », qu’il s’est relevé et s’est saisi de sa machette et a asséné sept (7) à différents endroits du corps de son protagoniste, qui rend l’âme.
Pris de panique, il abandonne le corps gisant dans une mare de sang sur place pour se réfugier chez sa tutrice, N. Tine, à qui il confie qu’il vient « de tuer une personne. »
Sa tutrice envoie son jeune frère, S. Tine sur place. Celui-ci découvre le corps sans vie avant d’aviser les gendarmes de la Brigade de Fissel. Qui se présentent sur les lieux du drame avec les sapeurs pompiers pour procéder aux constats d’usage avant l’évacuation de la dépouille à la morgue de l’hôpital de Mbour.
Les conclusions de l’autopsie attestent que le déficient mental, qui présente « sept (7) blessures graves et profondes sur la tête et au cou » est mort « des suites d’une hémorragie. »
Le meurtrier risque la réclusion criminelle à perpétuité. Une peine requise par le Parquet général de la Chambre criminelle de Mbour.
Délibéré, le 16 février prochain.