La mort de Alain Kaly ne serait pas l’œuvre d’agresseurs intéressés uniquement par les biens de leurs cibles. «L’enquête ouverte par le commissariat de Thiès écarte cette thèse», renseigne Libération dans son édition de ce vendredi 24 mai.
Cet enseignant officiant à l’école élémentaire Modou Ndiaye de Thiès pourrait être victime d’un règlement de comptes. Sa dépouille a été retrouvée sur le chemin de son établissement, mardi dernier, gisant dans une mare de sang.
Les policiers sont confortés dans leur position, notamment, par le fait que lorsque son corps sans vie a été retrouvé, la victime avait toujours son portable ainsi qu’un sac contenant plus de 800 000 francs CFA. «Il est clair que cette somme ou le téléphone seraient emportés en cas d’agression. Les policiers privilégient la thèse du guet-apens, ourdi par une ou des connaissance de Alain Kaly», rapporte le journal.
Toutefois, l’enseignant a été sauvagement tué. Libération renseigne qu’il portait de graves blessures sur différentes parties de son corps indiquant qu’il a reçu des coups de couteau et de marteau.
Le quotidien d’information souligne qu’un marteau tacheté de sang a d’ailleurs été retrouvé sur les lieux du crime.