Une réunion tumultueuse entre le sélectionneur du Cameroun, Marc Brys et le président de la Fecafoot, Samuel Eto’o, révèle des tensions profondes dans le football camerounais.
Le climat était tendu ce mardi matin au siège de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) alors que le sélectionneur Marc Brys et le président de l’instance, Samuel Eto’o, se sont retrouvés pour une séance de travail qui a rapidement tourné au mélodrame.
La rencontre, prévue pour apaiser les tensions, a commencé de manière prometteuse avec une poignée de mains échangée entre les deux hommes, Samuel Eto’o accueillant Brys avec un chaleureux « bienvenue chez vous ». Cependant, les choses ont rapidement dégénéré.
Avant même que les discussions entre Brys et Samuel Eto’o ne commencent, l’ancien joueur du FC Barcelone s’en est pris à Cyrille Tollo, conseiller technique auprès du ministère des Sports, pour avoir interdit un échange en tête-à-tête entre lui et Brys. Une altercation qui a mis Samuel Eto’o hors de lui, affirmant son autorité en déclarant : « Ici je suis le seul patron. » Malgré la tension palpable, Eto’o a insisté pour que Brys reste, contredisant ainsi l’avis du ministère et mettant le sélectionneur dans une position délicate au milieu du conflit qui secoue le football camerounais.
Les échanges ont alors pris une tournure encore plus acrimonieuse lorsque Samuel Eto’o a affirmé son autorité en rappelant à Brys qu’il était le président de la Fecafoot et qu’il avait le pouvoir décisionnel ultime. Les deux hommes se sont livrés à un échange houleux, Brys exprimant son étonnement face au ton agressif de Samuel Eto’o, tandis que ce dernier affirmait son statut et rappelait son passé de grand joueur.
La confrontation a atteint son paroxysme lorsque Samuel Eto’o a menacé Brys de conséquences sévères s’il ne se conformait pas à ses demandes, laissant planer un doute sur la capacité des deux hommes à collaborer à l’avenir. En attendant un communiqué officiel de la Fecafoot, il semble peu probable que Brys et Samuel Eto’o puissent travailler ensemble après cette altercation publique, laissant le football camerounais plongé dans l’incertitude quant à son avenir immédiat.