Pikine Icotaf : A cause d’une banale histoire de crachat, Ch. Sarr tue Oustaz Cissokho

Encore une banale dispute qui vire au drame au quartier Pikine Icotaf.

Les faits se sont passés le mercredi 7 août dernier, vers 12h, quand Oustaz Cissokho finit son travail de boucher à la Seras et rentre chez lui… Il tire rageusement sur sa clope, rejette à tout va la fumée de la bouche et se met à crachoter.

 

Son voisin Ch. Sarr lui reproche de lui avoir crachoté. Cissokho s’étonne des réprimandes du jeune homme et balaie d’un revers de main. Sarr revient à la charge et débite des grossièretés. Une vive prise de bec éclate. Les deux garçons se livrent à des piques acerbes, lit-on dans les colonnes du journal « Les Echos » de ce lundi 12 juillet 2024 qui explique qu’ils ont des rapports heurtés qui remontent au mois de Ramadan dernier.

Des habitants du quartier s’interposent entre les deux protagonistes. Le journal raconte que Sarr file droit chez lui, s’empare d’une pompe à gaz asphyxiant et d’un couteau et retourne sur les lieux. L’insulte à la bouche, il pulvérise la pompe asphyxiante et jure de sévir dans le sang. Cissokho reste inflexible dans son coin et continue à siroter son café. Sarr l’abreuve à nouveau d’insultes et fonce à pas décidés sur lui. Une violente rixe survient.

Sarr se défait de l’étreinte de son voisin et tombe sur un gros bâton. Il le ramasse et assène un violent coup sur la tête de son antagoniste. Celui-ci accuse le coup et reste groggy debout tout de même. Il s’effondre brusquement au sol, perd connaissance.

Des passants assistent à la scène d’horreur et tentent de voler au secours du blessé. Ils embarquent celui-ci à bord d’un véhicule et l’évacuent d’urgence dans un centre hospitalier.

Pris de peur, Sarr se débarrasse de l’arme blanche, profite de la mêlée et disparaît dans la nature. Informés, des agents du commissariat d’arrondissement de Pikine se rendent sur les lieux et procèdent aux traditionnelles constatations des faits. Tandis que leurs collègues de la brigade de recherche se renseignent sur les filiations du mis en cause fugitif et engagent une vaste opération de recherche.

Deux jours après son admission au service des urgences de l’hôpital de Grand-Yoff ex Cto, le boucher nommé M. Cissokho, alias Oustaz, succombe à ses graves blessures.

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