Le leader de Pastef, Ousmane Sonko, accusé de «viols et menaces de mort» par une masseuse, n’est, apparemment, pas encore sorti de l’auberge. En attendant la levée de son immunité parlementaire, afin qu’il soit entendu dans cette affaire qui défraie la chronique depuis quelques jours, d’autres charges pèsent sur la tête de celui qui est arrivé troisième à la dernière élection présidentielle au Sénégal. Selon L’Observateur qui vend la mèche dans sa livraison du jour, cette fois ci, ce ne sera pas pour une question de mœurs, mais plutôt le délit «appel à l’insurrection», lancé lors de son face-à-face avec la presse, le dimanche 7 février dernier, qui lui est reproché.
Cette nouvelle procédure, qui plane sur la tête de l’ancien inspecteur des impôts et des domaines, est ouverte depuis le placement sous mandat de dépôt, par le juge d’instruction du 8e cabinet, de 19 de ses partisans pour «association de malfaiteurs, organisation d’un mouvement insurrectionnel, violence et voie de fait à agent de la force publique dans l’exercice de ses fonctions, dégradation de biens appartenant à l’Etat et incendie criminel». Et, comme dans le dossier du viol présumé, en attendant que l’immunité parlementaire de l’opposant soit levée, le procureur de la République a visé X.