L’opposition aura au moins trois groupes parlementaires au sein de la 14ème législature. C’est du moins ce que relate la presse depuis un certain temps. Les leaders, en conclave depuis deux jours, discutent de stratégie devant permettre d’avoir une bonne présence à l’Assemblée Nationale. Si le choix d’avoir plusieurs groupes parlementaires relève de la politique, Birahim Seck alerte sur l’aggravation des dépenses au niveau du parlement.
« La multiplication des groupes parlementaires augmente les dépenses. Les présidents et secrétaires ont des privilèges en plus de ceux déjà accordés au simple député » explique le coordonnateur du Forum Civil. Allant plus loin, Birahim Seck est convaincu que l’opposition notamment Yewwi Askan Wi « aura trahi son programme si elle se lance dans la constitution de plusieurs groupes ».
Il rappelle ainsi le vœu de la coalition Yewwi Askan Wi dans la rationalisation des dépenses. « La coalition Yewwi Askan Wi s’était engagée formellement à rationaliser les dépenses publiques mais également à rationaliser le fonctionnement du bureau de l’Assemblée nationale » évoque monsieur Seck. L’opposition a avancé le prétexte de temps de parole pour justifier leur option. Un prétexte qui selon Birahim Seck « ne tient pas debout ». Le coordonnateur du Forum Civil estime qu’il est nécessaire de respecter les principes surtout lorsque celles-ci sont “vendues” au peuple en période de campagne électorale.