« Le juge Souleymane Téliko voudrait exercer la totalité de ses droits, qui incluent le droit de faire appel », a déclaré le conseil, qui a confirmé que le président de l’UMS allait faire appel de la décision.
À l’encontre du juge Souleymane Téliko, le Conseil de discipline du conseil supérieur de la magistrature a décidé d’infliger un blâme. Cette sanction, la plus basse possible, dans l’échelle qui peut aller jusqu’à la radiation, est inférieure à la rétrogradation.
« Le Conseil a retenu le blâme. Sur l’échelle des sanctions, c’est la sanction la plus légère. Elle se situe sur les sanctions de premier degré », a expliqué Me Ciré Clédor Ly.
Les sanctions du premier degré sont le blâme, la réprimande et le déplacement d’office, renseigne encore l’avocat de Téliko. Les sanctions de deuxième degré sont le rabaissement d’échelon et la rétrogradation.
Il est important de souligner que la décision rendue par le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature n’a aucune conséquence financière sur le magistrat mis en cause, qui continuera d’exercer ses fonctions.