Abdoulaye Sylla, nouveau Président de la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA), a prêté serment ce lundi devant les membres du Conseil constitutionnel.
Il a été interpellé sur le cas Ousmane Sonko au cœur d’un véritable imbroglio entre l’institution qu’il dirige et la Direction générale des Élections (DGE), M. Sylla a botté en touche estimant vouloir attendre la fin de la passation de son service avec son prédécesseur, Doudou Ndir. “Une fois que la passation de service sera faite, je vais examiner le dossier avec l’ensemble des membres de la CENA pour voir quelle réponse donner”, a–t-il dit.
La commission électorale demandait que l’opposant, radié après sa condamnation judiciaire, puisse de nouveau figurer sur les listes électorales. Le ministère de l’intérieur, à travers la DGE, a refusé, ce qui empêche M. Sonko d’être candidat à la présidentielle de 2024.
Abdoulaye Sylla semble conscient de l’ampleur de la tâche et évoque une “lourde mission”.
“Ce travail ne sera pas facile, mais je compte faire de mon mieux pour donner une égalité de chances à tous les citoyens électeurs de pouvoir exprimer leurs choix, mais aussi une égalité de chances à tous les candidats qui sont dans le droit chemin”, a-t-il déclaré.