Placée sous mandat de dépôt depuis le 30 décembre dernier, Alphonsine Baptiste Lopes a été jugée, hier mardi, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. La prévenue a été attraite à la barre par l’ancien international sénégalais, Tony Silva, pour tentative d’extorsion de fonds. La jeune fille réclamait au footballeur la somme de 50 000 Fcfa au risque de voir ses vidéos compromettantes sur la toile.
L’ancien international sénégalais, Tony Silva, n’est toujours pas sorti des ténèbres du mariage. Après son premier mariage qui s’est soldé par un divorce conflictuel, difficile, l’ancien portier de l’équipe national du Sénégal se retrouve aujourd’hui victime d’une tentative d’extorsion de fonds par sa belle- sœur. Cette dernière lui faisait du chantage sur WhatsApp. A travers ce réseau social, elle envoyait des messages à l’ex portier des Lions pour lui réclamer la somme de 50 mille FCFA, sans quoi, ses vidéos obscènes allaient se retrouver sur les réseaux sociaux. Soucieux de préserver son image, Tony Silva décide de saisir Dame justice. Seulement, l’actuel entraîneur des gardiens de l’équipe nationale du Sénégal était loin de savoir qui était derrière cette histoire de chantage. Le plaignant manque de tomber des nues, quand il apprend que c’est sa belle-sœur qui cherchait à lui soutirer de l’argent. Celle qui venait tout le temps chez lui pour s’occuper de ses enfants.
Devant la barre, le récit de la belle sœur a choqué plus particulièrement sa mère qui a fini par quitter le prétoire en sanglots. Elle ne pouvait pas croire que sa fille soit capable de faire ça. Elle reconnait ainsi les faits et pour sa défense, Alphonsine, âgée de 20 ans, soutient qu’elle voulait juste se venger de Tony Silva qui, selon elle, trompait sa femme. Selon l’élève en classe de Première, son beau-frère ne respecte pas sa sœur. En conséquence, l’idée de se venger pour sa sœur lui est venue à l’esprit, une manière pour elle de rendre justice en donnant une bonne leçon à son beau-frère. Ainsi, elle se procure une nouvelle carte sim pour son forfait.
Jugeant les faits constants, le représentant du parquet a requis l’application de la loi pénale. L’avocat de la défense a plaidé pour la clémence. Rendant son délibéré, le tribunal la déclare coupable avant de la condamner à un mois assorti de sursis.
Avec l’Observateur