Dans une déclaration récente, Birahim Seck, figure éminente de la Société Civile sénégalaise, a suscité un débat brûlant en remettant en question le principe fondamental de la séparation des pouvoirs. Au cœur de cette controverse se trouve la proposition de l’Union des Magistrats Sénégalais (UMS) de convoquer des membres du Conseil Constitutionnel devant une Commission d’Enquête Parlementaire.
« Le principe de la séparation des pouvoirs soulevé par l’Union des Magistrats Sénégalais (UMS) ne suffit pas pour ne pas entendre des membres du Conseil Constitutionnel par une Commission d’Enquête Parlementaire. Les magistrats peuvent entendre des membres de l’assemblée nationale et de l’exécutif, la réciprocité devrait être de mise dans une démocratie. Enfin si les magistrats veulent dessaisir l’assemblée nationale, ils savent quoi faire », avance Birahim Seck. Cette prise de position soulève des questions cruciales sur la nature de la démocratie sénégalaise et le fonctionnement de ses institutions. Traditionnellement, la séparation des pouvoirs a été considérée comme un pilier fondamental de toute démocratie, visant à garantir un équilibre des pouvoirs et à prévenir les abus de pouvoir. Cependant, la proposition de Seck met en lumière les limites de ce principe et suggère qu’une interprétation stricte pourrait entraver la responsabilité et la transparence.