La corruption gagne davantage du terrain au Sénégal. Elle est visible et palpable à différents niveaux de la société. Ses pratiquants ou adeptes ne se cachent presque plus. Constat, la nouvelle gestion des affaires publiques, annoncée par le Chef de l’Etat, n’a rien à voir avec la corruption qui sévit à tous les niveaux. Ces hauts fonctionnaires, dûment payer et pris en charge de manière intégrale, constituent le socle des pratiquants de la corruption.
L’économie du pays aura du mal à se redresser, tant la mentalité des hauts fonctionnaires, occupants des positions stratégiques ne changent pas de perception. Ces derniers, bien servis, profitent de leurs postures, en qualité de DG de… pour sucer ou piller l’économie du pays. Ils troquent des « services » à des pré-bandes pour satisfaire un train de vie démesuré.
Ainsi, il a été révélé qu’une enquête sur le train de vie des douaniers, agents du Trésor et autres fonctionnaires, aurait livrée sans doute des chiffres ahurissants. Ces hauts fonctionnaires, dûment payer et pris en charge de manière intégrale constituent le socle des pratiquants de la corruption. Dotés de pouvoirs, ils s’en usent pour valider ou approuver une action, ne répondant du tout aux normes et exigences. Ces derniers, des égoïstes par nature, se donnent à cœur et ferme l’œil sur l’interdit.
Certains sénégalais, accrochés estiment que ces agents, corrompus, dépourvus d’éthique, sont prêts à vendre leurs âmes au diable à la vue de l’argent. Un état de fait bien compris par les hommes d’affaires, à la quête de mieux être. Comprenant le système, ils cherchent à se rapprocher de ses dotés de pouvoir pour les gratifier d’avantages afin de les avoir de leurs côtés. Une fois, enrobés, l’affairiste peut dérouler ses projets sans crainte de représailles. Puisqu’étant sûr que tout dossier compromettant n’arrivera jamais à destination.
Et, il a été constaté que certains d’entre ces agents corrompus servent souvent de conseiller dans un même dossier qu’ils doivent valider à l’aboutissement. A date récente, un responsable d’une institution de la République avait publié un rapport pour dénoncer le fait que les entreprises nationales qui refusent de participer à ce jeu de la corruption ne gagnent pas de marchés d’Etat, au Sénégal. Parole d’autorité… Jusqu’à présent, rien ne prouve le contraire.
Seulement, les Sénégalais auraient aimés comprendre les véritablement motivations de ces agents grassement payés. Si ce n’est pas une envie de s’enrichir au détriment de l’économie nationale. Ces « incrédules » ou insoucieux ont souvent des intermédiaires qui traitent et gèrent les dossiers et autres… dans une plus grande discrétion.
C’est pourquoi, une certaine catégorie de la population que se veut intègre, évoque l’exemple du Burundi et le Rwanda. D’après eux, tous ces deux pays, exemplaires en matière de développement, ont pratiquement éradiqué la corruption.
Sous ce registre, des victimes considèrent que le Président de la République, Macky Sall pourra prendre toutes les mesures économiques pour développer le pays, rien ne subsistera, s’il ne met pas fin à la corruption qui sévit à l’état endémique au Sénégal. « S’il veut graver son nom dans l’histoire, c’est le combat qu’il doit mener et gagner. Car, c’est cette victoire qui fera émerger le pays que la création davantage de routes et aéroports. Lesquels, par ailleurs participent sans doute activement à la corruption (grands chantiers, gros sous…) », regrette-t-on.
A défaut, l’émergence, tant chantée risque d’être de l’utopie et les Sénégalais vont connaître davantage la misère. Le Président doit changer de fusils d’épaule pour matérialiser ce que certains croiraient impossible dans un pays où la corruption gangrène la vie sociétale…
Leral.net