Comme convenu, Mansour Faye, le ministre du développement communautaire a fait face à la presse pour apporter des précisions sur les marchés d’achat et de transport du riz. Marchés qui ont installé une polémique qui peine à faiblir. Ci-dessous ses réponses.
«Nous on a attribué ces quotas à des personnes morales et non à des personnes physiques. Elles ont répondu positivement aux conditions posées. Disponibilité du stock, et offrir le meilleur prix. Ce sont ces conditions qui nous importaient, c’est la raison pour laquelle ces marchés ont été attribués. Ce n’est pas le ministre qui a choisi. Nos services ont émis un avis à commande ouverte, des sociétés ont participé, les meilleurs ont gagné.
Afri and co inconnu du bataillon
Pourquoi l’entreprise ne se trouve pas dans le fichier de l’Apix, ça je ne sais pas. L’Apix n’est pas mon domaine de compétence. Comme je l’ai dit, ces entreprises ont répondu à un avis bien défini. Ceux qui ont répondu et présenté les meilleurs offres et la disponibilité du quôta, ont été choisis.
Le marché remporté par Diop Sy
Moi je ne connais pas Diop Sy. C’est l’entreprise UDE que je connais, qui a soumissionné et qui a bénéficié d’un quota de transport en région. Concernant le transport, nous on contractualise par région et par quantité. Si le fournisseur satisfait à ces conditions, nous continuerons à travailler avec lui (…) Il n’y a pas d’entreprise qui a gagné tout le marché du transport. A chaque entreprise, nous donnons une ou des régions.
Transporteurs ayant proposé leurs services
Les transporteurs ont rencontré mon Dage le 2 avril. Le 1er avril, ils ont écrit une lettre adressée à leur ministre de tutelle. Ils ont fait un communiqué le 28 avril quand ils ont discuté avec mon Dage, ils avaient dit qu’ils reviendraient discuter entre eux pour ramener la liste de leurs camions. Le 10 ils sont revenus avec une liste d’une quarantaine de camions. Ce 14 avril ils ont entamé le travail. Ils ont amené 15 camions chargés. Hier ils ont chargé 42 camions.
Sur 600 camions, seuls 253 disponibles
Ce que je veux préciser, c’est que les 100 000 tonnes, nous voulons les acheminer très rapidement. Et pour tout transporter en 10 jours il nous fait 600 camions. Aujourd’hui nous en avons 253. Donc ceux qui ont des camions peuvent nous les amener. C’est aussi simple que cela. Si les transporteurs ont 1000 camions qu’ils nous les amènent.
6 milliards pour le transport des vivres
Je ne sais pas d’où ils sortent ce chiffre. J’ai fait tous les calculs mais je ne sais pas d’où ils viennent. pour le cout du transport je ne peux pas vous dire pour l’instant. Parce qu’il y en a qui ont mis à notre disposition leurs camions. Nous, nous avons mis du carburant et eux ils ont assuré l’acheminement (…) Mais si on faisait une petit simulation, on ne dépasserait pas 1,8 milliard, compte non tenue de la manutention.»