Un rebondissement sur le différend qui oppose le Maitre d’ouvrage et l’entreprise China harbour engineering company (CHEC). Les deux parties ne parlent pas pour l’instant le même langage. Mais entendant, nous vous proposons un retour à la source de cette incompréhension. Un Quiproquo !
C’est au lendemain de l’installation de ses équipes que les difficultés ont fait jour pour CHEC. A travers Les sondages bathymétriques, ils ont trouvé que les données n’ont pas été en adéquation avec les résultats des données du dossier d’appel d’offre. La profondeur de l’embouchure ne permettant pas ses engins à atteindre le chantier.
La zone de l’embouchure a connu une réduction de 4 à 6 mètres de la profondeur d’eau initiale et par rapport aux résultats du DAO (dessin assisté par ordinateur). S’y ajoute que l’exécution des travaux ne pouvait pas se tenir en cette période de l’année (entre Octobre et avril) compte tenu du mauvais temps et des mauvaises conditions nautiques.
CHEC a décidé de saisir le maitre d’ouvrage pour la revue des conditions de travail et réorganiser le schéma d’exécution. Surtout un décalage des délais. CHEC cherche toujours une négociation pour des difficultés du site qui ne sont pas imputable à sa faute. Une solution à l’amiable serait une meilleure issue heureuse entre deux amis inséparables dont la coopération remonte à la nuit des temps.
Contre toute attente l’autorité compétente a opposé un niet catégorique et a fait fi aux différences de profondeur de l’eau qui sévissent dans l’appel d’offre par rapport à la réalité. Le maitre d’ouvrage a plutôt exigé à CHEC la poursuite les travaux sans quoi, leur contrat sera résilié. Il a fini par mettre à exécution ces menaces. Il même a demandé de retirer la garantie de bonne exécution que les chinois avaient versé.