Les corps de contrôle comme l’IGE, la Cour des comptes, l’OFNAC ne sont pas les organes habilités pour évaluer les politiques et programmes publics. La confusion sur la mission de ces prestigieuses institutions est courante.
«Elle est tellement répandue que rares sont les ouvrages ou articles scientifiques consacrés à l’évaluation des politiques publiques qui ne comportent pas des précisions sur les différences entre l’évaluation et le contrôle administratif et/ou l’audit interne ou l’audit de performance», souligne Mourtalla Mboup, un spécialiste de la matière, dans un entretien paru ce samedi dans Le Soleil.
Si les corps de contrôle se penchent sur le respect des processus et des procédures de gestion, la mission d’évaluation va au-delà. Selon l’expert, elle «est centrée sur des questions en rapport avec principalement trois critères : la pertinence, l’efficacité et l’efficience des politiques et programmes publics».
A ces critères s’ajoute la durabilité. Celui-ci, renseigne Mourtalla Mboup, «renvoie aux préoccupations de la communauté internationale relatives à la protection de l’environnement»
La même source ajoute : «L’objectif de l’évaluation est de mesurer les résultats programmatiques en vue d’éclairer la prise de décisions par la proposition d’améliorations.»