L’affaire défraie la chronique à Domodossola, une commune italienne. Un Sénégalais dont le nom n’a pas été dévoilé par la presse locale a été envoyé en prison. Le mis en cause âgé de 26 ans est poursuivi pour viol. D’après le récit du journal Les Échos, sa victime est une vieille dame sans abri âgée de 60 ans. Son agresseur a été perdu par la présence d’un témoin. Ce dernier a alerté la police.
En effet, la source révèle qu’un touriste chinois a assisté à la scène. D’après son témoignage, « l’agresseur a traîné la vieille dame depuis la gare à une cave voisine pour la violer. »
Pour Gianni D’Amato, expert en migration à l’Université de Neuchâtel, interrogé par la presse italienne sur la question, « il ne s’agit en aucun cas de relativiser mais simplement en raison du lieu de l’incident à un poste frontière et des origines sénégalaises de l’homme, on ne peut pas automatiquement attribuer le crime à la question de la migration. »
Le psychiatre légiste Thomas Knecht affirme le contraire. « Il s’agit d’un acte hostile, d’une agression qui ne peut pas être excusée. Un crime comme celui-ci présente des caractéristiques similaires à celles d’un vol : l’auteur enlève quelque chose à la victime même si ce n’est rien de matériel », explique-t-il.
Knecht de poursuivre : « La victime âgée de 60 ans à probablement été jugée par l’agresseur comme étant sans défense, non accompagnée et physiquement inférieure. Même si elle ne correspond pas au modèle de proie habituel de l’agresseur en raison de son âge, si le besoin, le désir sexuel est suffisamment grand, l’agresseur n’est plus exigeant. »
L’enquête se poursuit.