«Les usagers habituels, compagnies aériennes, professionnels et particuliers, seront invités à reporter leur activité ou à contourner cette zone pendant la période considérée», précise-t-on du côté du ministère des Transports.
«Les usagers habituels, compagnies aériennes, professionnels et particuliers, seront invités à reporter leur activité ou à contourner cette zone pendant la période considérée», précise-t-on du côté du ministère des Transports. François BOUCHON
Aucun vol (ni décollage, ni atterrissage, ni survol) ne sera permis dans une zone d’un diamètre de 150 km autour de Paris le 26 juillet prochain, entre 19h et minuit.
Les Jeux olympiques de Paris l’été prochain éclabousseront le quotidien des Français. Nouvelle illustration : tous les aéroports autour de la capitale seront fermés le soir de la cérémonie d’ouverture, prévue le 26 juillet 2024, indiquent nos confrères du Parisien, une information confirmée au Figaro par le ministère des Transports. Plus précisément, une zone d’interdiction temporaire stricte, d’un diamètre de 150 km et sans limite d’altitude, sera mise en place autour de Paris le 26 juillet prochain, entre 19h et minuit.
«Aucun vol (ni décollage, ni atterrissage, ni survol) ne sera permis dans cet espace aérien sur le créneau horaire mentionné», précise le ministère des Transports, hormis les vols des services d’urgence et les vols qui pourraient bénéficier d’une dérogation exceptionnelle. Ainsi, «les usagers habituels, compagnies aériennes, professionnels et particuliers, seront invités à reporter leur activité ou à contourner cette zone pendant la période considérée», ajoute-t-on du côté du ministère. Et cette interdiction de 19h à minuit pourra avoir une incidence plus large sur le trafic, car «des régulations de trafic seront mises en œuvre dès 17h le vendredi 26 juillet».
Les passagers indemnisés
Pour les passagers qui auraient déjà acheté des billets sur des vols impactés, ceux-ci seront «prévenus par les compagnies aériennes et indemnisé», assure-t-on au gouvernement, qui affirme que «les services de l’État travaillent conjointement avec les compagnies aériennes et les acteurs aéroportuaires pour limiter au maximum l’impact de cette restriction sur le trafic aérien». Dans un récent courrier adressé aux opérateurs d’aviation franciliens, la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) n’exclut pas la mise en place de zones de restrictions et d’interdiction de survol durant d’autres périodes des JO, «pour protéger certains sites olympiques». Des restrictions que l’exécutif justifie par «la recherche du meilleur équilibre entre le maintien de l’activité aérienne et la garantie de la sécurité des usagers et des personnes». Les mesures et procédures mises en place seront précisées au printemps 2024.
Le trafic aérien ne sera pas le seul à devoir s’adapter aux Jeux olympiques. Le trafic fluvial aussi. La Seine sera en effet fermée au trafic fluvial à Paris pendant «environ sept jours» avant la cérémonie d’ouverture, notamment pour les préparatifs de cet évènement inédit, a annoncé vendredi la préfecture de la région Île-de-France (Prif). Cette cérémonie, qui s’annonce grandiose, doit se dérouler entre le pont d’Austerlitz et le pont d’Iéna à Paris, mais le périmètre de la fermeture de la Seine n’est pas encore arrêté, selon une source proche des négociations.