Le cas Sonko, 3e candidature, révision du code…: Les causes des premiers désaccords du dialogue !

La Commission politique du dialogue national enregistre ses premiers désaccords. Les acteurs n’ont pas trouvé de consensus sur la question de la 3° candidature de Macky Sall, celle relative aux droits civiques et politiques etc.

L’Observateur, dans sa livraison du jour, rapporte que lors des travaux de la Commission politique du dialogue national, la société civile a émis la proposition de l’introduction de la grâce en révision de l’article L28 du Code électoral. Selon les sources du journal, la société civile a invité, par la même occasion, toutes les parties à s’engager à laisser le Conseil constitutionnel décider de la candidature des uns et des autres à la prochaine élection Présidentielle.

Pour l’introduction de la grâce, en révision de l’article L28 du Code électoral, le groupe de la majorité a adhéré à la proposition de la société civile. Mais en posant ses conditions : «Nous sommes d’accord, mais à condition que la peine soit d’abord purgée, que l’autorité de la chose jugée soit respectée. Nous avons demandé à ce que le condamné purge d’abord sa peine qui a été prononcée par le juge. Même s’il a été gracié, il faut qu’il purge d’abord sa peine avant de recouvrer ses droits civiques. C’est une position de principe parce que pour nous, cela va permettre de respecter la décision de justice. La grâce libère des liens carcéraux mais avant de recouvrer ses droits civiques, il faut d’abord purger sa peine prononcée par le juge», disent-ils.

Cette position du groupe de la majorité, si elle est acceptée, n’aura pas un impact sur les candidatures de Khalifa Sall et Karim Wade à la prochaine élection Présidentielle. Car, ces derniers ont déjà purgé leur peine, contrairement à Ousmane Sonko dont la peine n’est pas encore purgée. Il faut dire que l’introduction de la grâce en révision de l’article L 28 du Code électoral va permettre au candidat qui a bénéficié d’une grâce, d’échapper à une invalidation de son dossier.

 

L’opposition a maintenu sa position sur la question des candidatures. Elle récuse toute 3ème candidature du Président Macky Sall. Aussi, l’opposition refuse au Conseil constitutionnel son droit d’arbitrer la question des candidatures. Ce que la majorité a battu en brèche. Pour le groupe de la majorité, ceux qui veulent la réintroduction de Khalifa Sall et de Karim Wade dans le jeu politique ne peuvent pas refuser au Président Macky Sall le droit de présenter sa candidature. Car, la majorité considère que tout cela relève de la compétence des institutions du pays qu’il faut respecter.

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