Le journaliste Madiambal Diagne a présenté aux médias, ce dimanche, son livre sur l’affaire Sweet Beauté : Ousmane Sonko-Adji Sarr : l’histoire. «Les confidences de la victime», en sous-titre, agrémentent cet ouvrage de 258 pages préfacé par l’analyste politique Hamidou Anne.
Face à ses confrères, l’auteur a, notamment, défendu l’opportunité (le prétexte) de son enquête et détaillé son démarche (méthodologie). Ousmane Sonko-Adji : l’histoire, constitue pour Madiambal Diane, repris par L’Observateur, «une défense systématique, vigoureuse, ferme et déterminée de la République».
«La République est agressée dans ce pays», dénonce le journaliste. Qui tient le président de Pastef pour responsable de ces agressions, par exemple, souligne l’auteur, en déclarant «qu’il va envoyer 200 mille jeunes Sénégalais déloger le président de la République démocratiquement élu» ou «que la justice est corrompue, les magistrats, les policiers sont corrompus, les gendarmes sont corrompus, l’Armée est corrompue».
«C’est un livre de témoignages sur un sujet qui a tenu en haleine le pays, menacé la stabilité et la paix civile dans ce pays. Cette situation méritait que chaque Sénégalais puisse avoir des éléments d’appréciation objectifs, justifie Madiambal Diagne. Un faisceau d’indices pour se faire une idée dans cette histoire et ne pas subir une volonté imposée par une certaine opinion.»
Dans sa démarche, le journaliste s’est voulu «véridique» et le «plus exhaustif possible». «C’est pourquoi un travail rigoureux, méticuleux, a été fait», assure-t-il, signalant qu’il a respecté un principe de base de la déontologie journalistique : l’équilibre. Madiamba Diagne ayant recueilli les témoignages de Adji Sarr et donné la parole au camp opposé. «Vous verrez que dans ce livre Ousmane Sonko et ses avocats y ont pris la parole très largement», insiste-t-il.
Au final, le patron du groupe Avenir communication promet à ses lecteurs : «Si vous prenez le temps de lire le livre, les détails, les déclarations de Adji Sarr, vous aurez une opinion plus claire de cette affaire».