C’est en conduisant les enfants de sa patronne à l’école que M. H. Sambou l’a interceptée un jour, dit-elle, ajoutant que sur insistance de ce dernier, elle a fini par lui donner son numéro de téléphone. L’homme l’appelait chaque jour. Un soir, il l’a invitée dans son lieu de travail pour discuter de ses intentions.
Mais, à peine arrivée sur place, déclare la plaignante, le vigile l’a conduite dans un garage, lui proposant d’entretenir des rapports sexuels. Ce qu’elle refuse, jure-t-elle, confiant que son refus n’a pas arrêté son présumé violeur. Qui l’aurait plaquée au sol avant d’enlever sa culotte, abuser d’elle puis abandonnée après avoir satisfait sa libido.
Mal en point, elle a fini par raconter sa mésaventure à sa patronne, à qui elle avait demandé du doliprane pour atténuer la douleur. La mère de famille s’en ouvre à son époux qui conduit Kh. Gueye au Poste de santé de Mermoz où la sage-femme lui conseille de porter plainte à la police de Dieuppeul.
Saisis, les enquêteurs envoient la plaignante à l’hôpital Gaspard Camara où l’examen gynécologique a révélé des lésions hyménales anciennes anciennes de 3, 7 et 9 heures.
Arrêté le 15 juillet, le vigile conteste les faits, évoquant le consentement de sa petite amie. Il a aussi affirmé que sa copine l’accuse de viol parce qu’il n’a pas tenu sa promesse de lui remettre de l’argent pour la Tabaski.