Privé, pour 5 ans, de « toute activité relative au football » et à 185 000 euros d’amende pour manquements éthiques, l’ex-président de la CAF Ahmad Ahmad avait saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS). Ce vendredi, l’instance a rendu public un communiqué dans lequel elle a indiqué qu’elle examinera le 2 mars prochain l’appel du Malgache. Le TAS a par ailleurs levé provisoirement la suspension d’Ahmad, selon plusieurs médias.
Le TAS suspend provisoirement les sanctions contre Ahmad
Le TAS indique avoir « mis en oeuvre une procédure accélérée » pour l’examen du cas Ahmad : il se penchera dessus le 2 mars. Et il rendra sa décisision « avant le 12 mars ». Une date pas anodine, puisque ce jour-là, doivent avoir lieu à Rabat (Maroc) les élections à la présidence de la CAF, indique RFI.
Ahmad peut mener campagne
C’était d’ailleurs l’une des demandes d’Ahmad Ahmad au moment de saisir le TAS : le Malgache demandait un « effet suspensif » des sanctions de la Fifa, afin qu’il puisse « mener campagne en vue de sa réélection ». Sur ce point, le TAS va dans son sens. Ahmad Ahmad peut ainsi mener campagne. Surtout que cet accord provisoire tombe 48 heures seulement après la décision de la Fifa d’invalider trois candidatures : celles d’Ahmad Ahmad justement, ainsi que de Constant Omari et de Kheïreddine Zetchi, précise RFI.
Déchu, Ahmad Ahmad a vu le Congolais Constant Omari lui succéder par intérim à la tête de la CAF. Quatre figures sont lancées dans la course à la présidence le 12 mars : l’Ivoirien Jacques Anouma, le Sud-Africain Patrice Motsepe, le Sénégalais Augustin Senghor, et le Mauritanien Ahmed Yahya. Sans oublier, donc, Ahmad Ahmad, qui peut mener campagne.
Un vrai nouveau rebondissement qui chamboule la course à la présidence de la Confédération Africaine de Football (CAF).