Début août, le Bénin a fermé sa principale frontière avec le Niger, en application des sanctions de la Cedeao contre Niamey. Actuellement, le transport de marchandises sur le corridor Cotonou- Malanville (commune frontalière du Niger) est suspendu. Selon Seydou Moussa, premier adjoint au maire de Malanville, plus de « 1000 camions sont stationnés » dans sa commune.
« Ils sont sous la pluie. Ils se protègent malgré eux sous les camions »
Ce qui crée un problème d’hygiène. De plus, les camionneurs et leurs apprentis ne sont pas logés. « Nous on ne peut pas les loger. Nous sommes en période de pluie ici au Nord. Il pleut jour et nuit. Ils sont sous la pluie. Ils se protègent malgré eux sous les camions » a déclaré M Moussa. L’autorité communale n’a pas occulté les difficultés qu’éprouvent ses hôtes circonstanciels pour se nourrir convenablement. Selon lui, les apprentis ont faim, les chauffeurs n’ont rien à manger.
« Ils sont obligés de vendre du carburant contenu dans leurs camions pour survivre », a expliqué Seydou Moussa à une radio locale.