Amadou Ba, responsable au parti Pastef dissous, balaie d’un revers de main les accusations fallacieuses portées contre Ousmane Sonko qui aurait reçu des fonds de lobbied. Aussi somme t-il le camp présidentiel de sortir ses preuves.
A l’origine de la colère de Amadou Ba qui s’exprimait mercredi sur rfm, cette déclaration du député de Bby à l’Hémicycle, accusant, le 25 novembre dernier, Ousmane Sonko qui aurait reçu de fonds qataris en contrepartie de revenir sur les contrats pétroliers et gaziers signés par l’Etat du Sénégal, une fois élu Président du Sénégal. Et l’accusation de corser la dose affirmant que l’opposant sénégalais aurait même écrit au chef de l’Etat pour demander de protéger sa famille menacée par ses bailleurs.
Amadou Ba ne demande autre mesure au camp présidentiel d’exhiber ladite lettre, élément de preuve ou de saisir le procureur ou encore ce dernier s’autosaisie.
« Vous vous rendez compte de ces accusations et de leur caractère grotesque que Ousmane Sonko aurait demandé au Président Macky Sall de protéger sa famille, parce que des lobbies le menacent ? Vous pensez que si ce document avait existé, il ne serait pas utilisé aujourd’hui contre Pastef, contre Ousmane Sonko lui-même ? », s’interroge M. Ba
« Si Macky Sall dispose de versements reçus par Ousmane Sonko, son plus farouche opposant, depuis l’étranger… Lors de la dissolution du parti, vous n’avez pas entendu de financements occultes parmi les motifs évoqués, et c’était le motif le plus simple. S’y ajoute qu’il allait saisir le procureur immédiatement… »
Toutes choses qui font dire à Amadou Ba que c’est « aux médias de prendre leurs responsabilités de ne pas véhiculer ces genres d’insanités. Nos parrainages continuent de leur fait très mal ».
Que faire face à cette situation ? « On ne va pas donner à ce député la moindre importance, il n’a rien, s’il a des preuves, qu’il aille les donner à la justice , qu’il montre les preuves des versements et qu’il sorte la lettre envoyée au Président Macky Sall par Ousmane Sonko?
: le ministre des transports, El Malick Ndiaye sur les lieux){kind=link}
