Ils sont purement et simplement dans la galère depuis leur prise de service le 7 novembre derrière. Les 5000 enseignants cooptés lors du recrutement spécial du gouvernement tirent le diable par la queue.
Après deux mois de service, ces enseignants, qui sont affectés dans les contrées les plus reculées du pays, courent derrière leurs salaires. Pratiquement, ils n’ont plus la tête à l’enseignement, parce qu’ils sont assaillis par des problèmes de survie.
Certains ont saisi L’AS pour crier leur ras-le-bol et exiger le paiement de leurs salaires. Dans une note, les 5000 enseignants, particulièrement les détenteurs de diplôme professionnel, rapportent qu’ils ont eu toutes les difficultés pour trouver de l’argent afin de rejoindre leurs postes respectifs.
Ces enseignants ont quitté leurs familles sans y laisser un kopek alors que les charges de location, de nourriture ne sont pas résolues. Ainsi, les 5 000 enseignants lancent un cri du cœur à l’endroit du gouvernement pour le paiement de leurs salaires et rappels à temps.