Traqué par la gendarmerie qui l’a localisé à Tamba, le redoutable caïd surnommé « Rasta » ouvre le feu sur des pandores.
La gendarmes de la section de recherches de Tamba ont failli se payer la tête du chef connu sous le sobriquet «Rasta». Ce dernier parviendra, à la faveur d’un échange de coups de feu avec les gendarmes, à fondre dans la nature, relate L’OBS.
Pour venir à bout de ce gang, les gendarmes de la section de recherches de Tamba avaient procédé à des recoupements et autres filatures. La stratégie avait permis de géolocaliser le Q.G de ce gang.
L’assaut qui va sanctionner le démantèlement de la bande sera alors lancé trois jours après l’attaque perpétrée à Itato, par Rasta et sa clique. Les brigands s’étaient attaqués à des travailleurs qui ralliaient leur office en motos, les dépouillant de leurs moyens de locomotion.
Rasta et Cie vont utiliser leur butin pour se mouvoir dans les communes de Kédougou, Saraya, ainsi qu’au site d’orpaillage de Bantaco. Leur modus operandi consistait à se poster à la périphérie de ses localités pour s’attaquer aux commerçants, vendeurs d’or et autres individus nantis de la zone.
La descente des gendarmes avait permis de mettre la main sur 8 membres du gang qui seront inculpés et envoyés en prison, pour viol collectif, vols en réunion avec violence commis la nuit avec escalade, effraction, usage d’armes blanches, d’armes à feu et de moyens de locomotion…
L’enquête avait révélé que l’une des dernières victimes du gang est une barmaid qui rentrait chez elle à Kédougou, après le boulot. Sommée de descendre de sa moto, elle sera violée à souhait par les malfrats qui s’étaient permis de filmer la scène.
Les pandores qui ont perquisitionné les lieux de retranchement du gang à Bandafassi, au quartier Tenghory de Kédougou, avaient saisi un impressionnant arsenal composé d’un fusil de calibre 12 mm, d’une paire de cisailles, d’un arrache-clou, d’un câble métallique servant de fouet, de coupe coupes, de couteaux, de poignards, de marteaux, de gourdins, de barres de fer, d’une lampe-torche, de téléphones volés, de plusieurs motos Jakarta, ainsi que de grosses cylindrées.
Seul le chef de ce gang du nom de Rasta avait, en digne chef de bande, réussi à déjouer le piège des pandores et parvenir à filer à l’anglaise. Depuis, il était activement recherché. Traqué, Rasta, décrit comme étant un caïd sanguinaire, sera localisé hier dimanche, vers 16 heures, au quartier Plateau de la commune de Tamba. Telle une anguille, il va à nouveau chercher à déjouer les plans des pandores.
A la vue de ces derniers, il a dégainé son arme et ouvert le feu sur les éléments de la section de recherches qui vont riposter avec une puissance de feu disproportionnée. Profitant de cet échange de coups de feu, Rasta, qui se trouvait dans un position couverte, a fondu dans la nature, en procédant à des tirs de couverture, au grand dam des riverains.