Libération souligne qu’il s’agit de la cheffe du service juridique et partenariat de l’Agence sénégalaise pour la promotion des exportations (Asepex). Cueillie le même jour, la mise en cause est passée aux aveux, confessant connaître tout le circuit des ordres de mission et notes verbales qu’elle confectionne à partir de sa machine de bureau. A partir de là, il ne restait plus qu’à monter un dossier pour ses candidats en vue d’obtenir un passeport de service, avouera-t-elle.
Des bénéficiaires avaient déposé des demandes de visa auprès de l’Ambassade des États-Unis, signale le journal. Lequel ajoute que les recoupements effectués dans ce dossier auprès des Américains ont permis de confirmer que les candidats avaient aussi déposé des ordres de missions et notes verbales qui se sont révélées fausses après vérifications.