Selon Pape Alé Niang, la transhumance, cette pratique politique qui ravage la démocratie sénégalaise, fait rage en pleine campagne électorale. Des politiciens sans scrupules, prêts à vendre leurs convictions pour des avantages personnels, rejoignent le PASTEF, un parti dirigé par un leader ayant incarné l’éthique et la résistance face à la pression de l’État. Ce phénomène, signe d’un mépris flagrant pour les valeurs et le bien commun, met en lumière l’urgence de restaurer une politique guidée par la constance, la morale et l’engagement sincère envers les aspirations des Sénégalais. In extenso, la tribune de Pape Alé Niang :
La démocratie sénégalaise est confrontée à une plaie béante : la transhumance. L’actualité, en cette période de campagne électorale, est fortement secouée par cette pratique honteuse qui témoigne du peu de respect que certains hommes politiques éprouvent pour le peuple sénégalais. Mais en réalité, ces hommes politiques ne font que révéler leur véritable visage au grand jour. Aucun scrupule, ni moralité : pour eux, la politique se résume à s’enrichir et jouir des lambris dorés du pouvoir. Il n’y a aucune conviction ! Tels des girouettes, ils sont capables de vendre leur âme au diable pour leurs intérêts personnels.
Aujourd’hui, c’est la ruée vers PASTEF, toute honte bue. Et ils vont à la rencontre d’un homme qui, ces dernières années, a incarné la posture d’un leader avec des convictions chevillées au corps, prêt à tous les sacrifices pour défendre ses principes et valeurs.
Devant la puissance de feu de l’État, avec tous ses démembrements, il a offert au monde entier une capacité de résistance extraordinaire, qui restera à jamais dans les annales de l’histoire. À la fin des fins, il a triomphé avec dignité. Une très belle leçon sur l’éthique en politique. C’est vrai, le respect des convictions et la constance dans les positions politiques ne signifient pas que les politiciens ne peuvent pas adapter leurs opinions ou stratégies au fil du temps. En effet, une bonne compréhension des enjeux politiques et des réalités changeantes est nécessaire. Cependant, il est important que ces adaptations soient motivées par des raisons réfléchies, par le souci du bien commun, et par la prise en compte des besoins et des aspirations des Sénégalais, plutôt que par des raisons basées sur des intérêts personnels ou des avantages politiques éphémères.
L’éthique doit être replacée au cœur du comportement et de l’action politique au Sénégal. Car la constance dans les choix politiques et l’engagement envers le bien commun sont essentiels pour maintenir la confiance entre le citoyen et le politique. Malheureusement, certains hommes politiques n’en ont cure. PASTEF n’a même pas besoin de les appeler. Ils feront le pied de grue en ravalant leur vomi.