Exploitant des informations selon lesquelles S. Diouf vendait du chanvre indien (“yamba”), les gendarmes de Saly ont fait une descente chez elle, à Saly Aérodrome. La commerçante de 28 ans explique que des gendarmes sont venus chez elle à 8 h. Ils ont fouillé sa chambre et ont découvert du chanvre indien dans son dressing.
Face aux juges, S. Diouf a nié les faits de détention de “yamba”. Elle a assuré que sa chambre était à la disposition de tous les membres de sa famille puisqu’elle vit à Dubai.
À la question du procureur de savoir si elle fumait, elle rétorque : “Oui, je fumais du chanvre indien, mais j’ai arrêté quand j’ai eu une dépression.”
Très en verve, elle n’écoutait pas les questions du procureur qui a tenté à plusieurs reprises de la recadrer. “J’ai en charge toute une famille où vit ma grand-mère, des tantes, des oncles. Tout repose sur moi. À un moment, je n’en pouvais plus, j’ai perdu la tête. Je vis à Dubai ; cela fait juste un mois que je suis au Sénégal. J’ai construit une maison R+2. Je n’ai pas besoin de vendre du chanvre indien pour vivre, parce que je gagne bien ma vie à Dubai. Je ne sais pas qui a mis la drogue dans ma chambre qui est toujours ouverte à tout le monde. Ce dont je suis sûre, c’est que la drogue n’est pas à moi”, s’écrie-t-elle.
Dans les débats d’audience, elle explique qu’elle consommait de l’alcool et était sujette à des crises. Ses avocats ont demandé au tribunal de la relaxer, au bénéfice du doute.
S. Diouf sera édifiée sur son sort mardi prochain.