L’affaire concernant le meurtre perpétré sur un maçon au village de Ndièye dans la commune de Pire située dans le département de Tivaouane (Thiès) vient d’avoir une autre tournure. Les présumés coupables vont passer leur première nuit carcérale à la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de la cité du rail. Les 12 présumés auteurs des faits dont le porte-parole du chef de village et l’imam viennent d’être placés sous mandat de dépôt par le juge du 1er cabinet. Ces derniers sont poursuivis pour association de malfaiteurs, assassinat, actions diverses ayant causé des dommages sur les personnes et aux biens, entrave à l’exercice du culte, détention illégale d’armes, violation de domicile.
Une enquête judiciaire a été ouverte. Cependant, un neveu de la victime, Ousmane Ndiaye joint au téléphone par Dakaractu, s’étonne de la libération d’un certain M. Dièye chauffeur de son état et qui aurait participé aux faits. Aussi, toujours selon lui, « lors de la première tentative, M. Dièye faisait partie du groupe. Il avait menacé de mort mon oncle et était armé d’un coupe-coupe. Nous sommes surpris et ne savons pas dans quelle condition il a été libéré ». Non sans signaler que « d’autres personnes qui ont participé à ce crime n’ont toujours pas été arrêtées ».
Pour rappel, les présumés coupables avaient interdit à la victime qui répondait au nom de Bassirou Mbaye, maçon et à la fois muezzin de construire une mosquée dans le village de Ndièye car presque tous les habitants du village s’opposaient à ce projet. Après moult avertissements et voyant que Bassirou Mbaye s’entêtait à réaliser son rêve, des habitants l’ont battu à mort. Un de ses fils a même été gravement blessé lors ce drame.