Le président américain promet de faire mal dans les sites iraniens, en cas de représailles de Téhéran après la mort du général Ghassem Soleimanie. Ce dimanche 5 janvier, Donald Trump a proféré des menaces sur son compte Tweeter.
A bord de l’Air Force One qui le conduisait de Miami à la base militaire d’Andrew, près de Washington, le président des Etats-Unis revenu fraîchement de deux semaines de vacances, a campé sur ses positions. « On leur permet de tuer les nôtres. On leur permet de torturer et de mutiler les nôtres. On leur permet d’utiliser des bombes pour faire exploser les nôtres. Et on n’a pas le droit de toucher leurs sites culturels ? Ce n’est pas comme ça que ça marche », dixit Donald Trump.
Un Donald Trump particulièrement vindicatif est revenu à la Maison Blanche, dimanche 5 janvier, après deux semaines de vacances en Floride marquées par l’une des décisions sans doute les plus significatives de son mandat : l’assassinat à Bagdad du général iranien soleimanie. Trois jours après la frappe d’un drone qui avait pour objectif de restaurer la capacité de dissuasion américaine, le président des Etats-Unis a multiplié les menaces.
Cependant Quelques heures plus tôt, son secrétaire d’Etat, Mike Pompeo, s’était efforcé de dissiper les craintes soulevées par le tweet de Donald Trump sur son compte Twitter, dans lequel il évoquait la possibilité de bombarder des sites emblématiques de la civilisation iranienne en cas de représailles contre des ressortissants ou soldats américains. Le secrétaire d’Etat avait semblé écarter une telle riposte, considérée par les juristes comme un crime de guerre. « Nous ferons ce qui est juste », « légalement », avait-il dit au cours d’un marathon qui l’avait vu s’exprimer dans toutes les émissions politiques dominicales du pays